Sortie bivouac à Gournier 15-16 novembre 2008

Publié le par Myriam


Membres SCT : Myriam et Max
Autres licenciés FFS : Angélique, Jean Philippe, Fred et Michel
Récit  : Myriam et Angélique


On se retrouve vendredi soir au camping (fermé !!) de Choranche, installation, casse dalle, papotte, préparation matos et dodo vers 23h30 (un peu plus tôt pour les clermontois dont les kits sont déjà prêts)

Samedi matin, 7 heures, le réveil sonne faut y aller !! 
A 9 heures, on finit de se préparer sur le parking de la grotte touristique de Choranche.
Les kits de Michel, Jean Phi et Fred sont lourds, bien trop lourds... mais qu'ont-ils bien pu emporter ???
En guise de matériel collectif nous emportons principalement : trousse à spit, 3 cordes de 15 m, 1 de 22 et une de 60 pour équiper la vire d'entrée car le reste est à priori équipé en fix même si nous ne regretterons pas d'avoir emporté ces quelques cordes.
Et nous voilà partis pour 28 heures sous terre... Angélique part en premier pour équiper la vire : bonne mise en  application de son récent stage "Perfectionnement à l'équipement" !
Une fois que tout le monde a traversé le lac et la vire, n
ous mettons le bâteau dans la galerie fossile, ainsi que les papiers de Fred  qui ont eu la bonne idee de faire un plongeon dans le lac... parano le Fred ou souvenir d'une mauvaise expèrience ???!!!
Il est presque midi, nous avons parcouru la galerie fossile jusqu'au 3ème accès de la rivière en contrebas, quand faut y aller faut y aller... on enfile les néoprènes (certains ont fait l'impasse sur le haut de la néoprène...ils vont certainement le regréter vu le niveau de la rivière...)
.
Le niveau de la rivière, en effet, plutôt inhabituel, rend la progression plus physique mais malgré tout, nous progressons à un bon rythme, ce n'est d'ailleurs pas la pause pic nique qui nous retardera car plutôt brève...
A 14h30, nous entamons la remontée de la Cascade de 12 qui est équipée d'échelons inox. Maxence monte en premier en s'assurant sur les barraux et installe une  corde d'assurance depuis le haut.
Plus de traces de vieilles cordes, comme en 2006. Il n’y a presque plus  de fils clairs, non plus. Les ressauts et cascades sont equipés, pour la plupart, en  fixe. ; avec des échelons collés à la résine..Bien pratiques. Un grand merci à ceux qui ont fait le boulot.


Juste avant la salle Chevalier, Fred casse le fil de son boîtier de piles en voulant remplacer ses accus (on découvrira au retour qu'il a aussi laissé ses piles sur un rocher, grosse fatigue ou tête en l'air le Fred...??!!). Il sort sa lampe de secours et parle de rentrer seul. Nous décidons d'installer le bivouac plus près qu'espéré pour lui permettre de se mettre au calme loin des douches et cascades.
Vers 17h, nous arrivons au bivouac au pied de la diaclase Albert (entre la Salle Gathier et le siphon 1, dit le siphon Jérôme)
Fred décide de nous attendre ici. Plus question de monter le hamac (trop bas de plafond) ; il  tend deux / trois bouts de ficelle, une couverture par dessus et voili,  voilou…… au dodo.
Nous en profitons pour alléger nos sacs, et repartons.

Vers 18h30, nous franchissons le siphon Jérôme.
Nous suivons une longue galerie parfois très déchiquetée rendant la progression chaotique, avant d'arriver devant le siphon 2. Petite pause, on se concerte pour savoir si l'on continue car une fatigue générale se fait bien sentir quand Max arrive et se lance dans l'équipement d'une escalade permettant de shunter le siphon. C'est donc reparti, mais pas pour bien longtemps puisque vers 20h30, nous sommes dans une galerie fossile, très concretionnée  (shunt du siphon 2) où
 Maxence et Myriam décide de faire demi tour.
 Michel, Jean-Philippe et Angélique continueront un peu avant de faire également  demi-tour
.
 Notre objectif de départ était donc bien trop odacieux (salle du chaos pour bivouaquer)  car il restait encore pas mal de chemin.…..

A leur tour, Angélique, Michel et Jean Phi entament le retour jusqu’au bivouac. Au passage Michel change une corde bien abimee,

A 23h30, nous voilà tous réunis au bivouac. On dirait que Fred, que nous avions  laissé 7 heures auparavant, est bien dans son point  chaud … il ronfle à poil dans son duvet !!

Myriam est aussi dans le point chaud, qu’ils se sont fait avec Maxence. On ne verra pas le bout de son nez., trop froid dehors...!

Michel, Jean Philippe et Angélique investissent chacun, un bout de la salle, pour leur bivouac et s'installent.
Sur six, Angélique est la seule à opter, pour l’option : dormir avec le  bas de néoprène. Elle
ne veut pas connaître les plaisirs d’enfiler une néoprène trempée... On va peut être regretter de ne pas avoir fait comme elle demain matin...

Apres avoir diner, nous nous couchons vers minuit.
Trois types de bivouac pour cette nuit qui promet d'être peu reposante et fraiche :
   - Technique « point chaud » de Fred, Max et Myriam consistant à s'isoler du sol, à se faire un abri grâce à des couvertures de survie à l'intérieur duquel on place des bougies afin d'augmenter la température.
   -  Michel et Jean Philippe optent pour la technique scientifiquement appelée « mille-feuilles » consistant à s’isoler du sol avec la néoprène, couvertures de  survies et tapis de sol puis le bonhomme dans son sac.
    - Angélique opte pour la technique….papier bonbon…… comme dirait Fred, çà se passe d'explication !

 

Enfin 7 heures !!!
La question de ce matin pour Fred et Maxence : faut il d'abord mettre  la néoprène, ou d'abord prendre le petit dejeuner ???
Max semble être le plus courageux puisqu'il saute dans sa néopréne (non sans un petit couinement de plaisir !) et part
nous chercher de l’eau, pour le petit dejeuner.
Nous décolons du bivouac vers 9h30 après que chacun se soit infliger la douloureuse expèrience de la néoprène froide, mouillée qui pue...

Le retour sera beaucoup, beaucoup plus rapide. Forcément, çà descend,  l’eau nous pousse vers la sortie...
 A 11h45, nous retrouvons notre point d'accès à la rivière, nous enlevons nos néoprènes, quel bonheur
de retrouver sa liberté de mouvements.

A 14h, Michel ferme la marche et franchit le lac d’entrée de Gournier.

Temps passé sous terre : 28h30.
Progression Aller : 11h30
Progression Retour : : 7h00

Remarques pour la prochaine fois :

-     - Faut bien le haut et le bas de néoprène, mais éviter la 7 mn, qui géne trop dans les mouvements.

      - Un kit style canyon est bien adapte, avec toutes les vasques, le siphon Jerome…. Bien penser à alléger au maximum son kit.

       - Prendre des cordes pour remplacer des cordes fixes trop abimées.
- Prendre un duvet adapté, 2-3 couvertures de survie, ficelle,  bougies,….

      - Faire la sortie à l'étiage permettant de  progresser plus facilement et donc plus vite.

En bref, c'était une s
uper sortie, très belle course, par la beauté des galeries et leurs variété (lisses ou déchiquetées, volumineuses, étroites...).

        Cette sortie est très sportive, par la marche/la nage à contre  courant, la remontée des puits en néoprène, l’attention qu’il faut apporter dans les galeries au sol  dechiqueté par le travail de la riviere…..

        Notre équipe était homogène, ce qui n’est pas rien pour aider à la  réussite d’une telle sortie.... 


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